Le cinéma québécois peut-il plaire aux Français ?

Dossier | Par Julie Michard | Le 6 septembre 2013 à 15h35

Cette semaine, un petit bijou du cinéma québécois réalisé par Denis Côté déferle sur nos écrans. Vic + Flo ont vu un ours devra pourtant se contenter d'une sortie discrète et pourrait bien passer inaperçu. Ca ne serait pas la première fois qu'un film québécois ne trouve pas son public de ce côté de l'Atlantique. Pourtant, si la comédie Starbuck sortie l'été dernier, avait réussi à se faire remarquer, un remake français sera lancé peu de temps après sa sortie. Les Français ont-ils donc un problème avec le cinéma québécois ?

Vic + Flo ont vu un ours © UFO

Vic + Flo ont vu un ours fait une sortie timide en ce début du mois de septembre. Distribué seulement dans 19 cinémas (MK2 et cinémas indépendants uniquement), le film n'attirera certainement pas les foules dans les salles, et cela malgré un prix à la Berlinale. La société de distribution UFO a pris un risque en distribuant ce film avant sa sortie québécoise, prévue le 6 septembre dans la province canadienne. Les rares films québécois qui nous arrivent sortent généralement plusieurs mois (si ce n'est une année) après leur sortie en terre natale. Ainsi, il nous aura fallu attendre une année pour découvrir en 2012 Starbuck, Monsieur Lazhar ou bien Café de flore. Les distributeurs attendent ainsi de voir quels films marcheront le plus au box-office québécois et font ensuite le tri en sélectionnant ceux qui auraient le plus de potentiel sur le marché français. Pourtant, si Vic + Flo n'est pas encore sortie au Québec, il devrait faire plus de remous de l'autre côté de l'Atlantique. Porté aux nues par la critique québécoise, le film semble avoir plus de mal à faire vibrer le public français.

Un film québécois qui ne marche pas, cela pourrait être un échec comme un autre. Pourtant, le cinéma québécois tente depuis ses débuts à s'implanter sur le marché français sans grand résultat, et cela malgré sa francophonie. Ainsi, si le cinéma québécois n'est pas bien implanté sur le marché français, le contraire est de rigueur. En 2011, 92 films français étaient diffusés au Québec ( pour 71 films québécois diffusés la même année). En France, il aura fallu se contenter de deux films québécois (Incendies et Curling).


Scène d'ouverture, extrait de Incendies

A cela s'ajoute l'annonce du remake français de Starbuck, film québécois à succès de l'été dernier. On est donc en droit de se demander si la France n'a pas un problème avec le cinéma québécois. Passe encore que le film soit l'objet d'un remake aux Etats-Unis, la comédie n'échappant pas, plus que les autres genres cinématographiques, à la barrière de la langue. Mais que penser lorsqu'il s'agit de faire un remake d'un film déjà en langue française ? Aucune référence culturelle n'empêche les français d'apprécier le film. Starbuck pourrait très bien être transposé en France. Alors quand on entend Alain Pancrazi, producteur exécutif de Fonzy, déclarer : « Certains éléments et références culturelles ont été adaptés. Par exemple, dans Fonzy, le personnage a des origines espagnoles et il travaille dans une poissonnerie familiale (contrairement à une boucherie dans le film original) », on a envie de rire. Un personnage aux origines espagnoles travaillant dans une poissonnerie, voilà ce qu'il fallait pour que les Français puissent pleinement apprécier l'histoire du film.

Etrange, le cinéma québécois ?

Le cinéma québécois est-il si particulier qu'il ne peut que déplaire aux français ? Certes, le cinéma québécois a bien évidemment ses propres spécificités. Une des premières, et celle qui semble poser le plus de problème est la langue. Ainsi, il n'est pas étonnant de voir Monsieur Lazhar et Café de Flore figurer dans le top des films québécois qui ont le mieux marché en France, puisque ces derniers mettent en scène des acteurs non-québécois. Café de Flore vaudra son succès français grâce à la présence de Vanessa Paradis au casting du film. Pourtant, il semblerait que les Français sont les seuls à ne pas s'acquitter de cette spécificité de la langue française. Le Québec ne sous-titre pas les films français, et pourtant notre chère langue française surprend également chez nos cousins canadiens. Certes, certaines expressions québécoises peuvent surprendre les moins aguerris. C'est pour cette raison que Vic + Flo a été sous-titré pour sa sortie en salles. Mais cela n'est pas le cas de tous les films : Starbuck, sorti l'année dernière n'avait pas bénéficié de ce sous-titrage. Gabrielle, film québécois qui sortira en octobre prochain, ne bénéficiera également pas de sous-titrage, alors que son acolyte Le démantèlement, prévu pour décembre, le sera.

Rebelle © Happiness Distribution

Outre le problème de l'accent, le cinéma québécois est une cinématographie inconnue aux yeux du public français. La réception de Vic + Flo en est la preuve. Le dernier film de Denis Côté est incongru dans son genre, et peut laisser n'importe quel français perplexe au premier abord. Le réalisateur s'amuse par ailleurs à jouer sur le choc, implantant brutalement des actions violentes dans ces scènes, sans qu'on ne les voit venir. De ce fait, et malgré sa francophonie, le cinéma québécois n'est pas ce qu'on pourrait appeler un sous-genre du cinéma français. Il est un genre bien à lui ; il a son style, son histoire et ses particularités.

Le cinéma québécois peut-il se passer de la France ?

Pourtant, le cinéma québécois n'est pas la première cinématographie à peiner pour s'intégrer sur un marché étranger. Pourquoi un tel intérêt pour le marché français alors ? Si la France doit elle aussi faire face à la concurrence du cinéma américain sur son propre territoire, le Québec, de par sa situation géographique, doit d'autant plus l'affronter. Entouré de pays anglophones, il devient de plus en plus difficile pour le cinéma québécois de se faire une place sur son propre territoire. Véritable eldorado, le marché français représente donc une réelle opportunité pour l'exportation du cinéma québécois, et pour sa survie.

Cette obsession de la recherche d'une audience n'est pas le seul lot des producteurs qui cherchent à rentabiliser leurs investissements. Pour n'importe quel pays, l'exportation de son cinéma national est un atout essentiel, tout d'abord pour l'identité culturelle qu'il véhicule, mais aussi et surtout pour la source de financement que cela puisse représenter. Cela se confirme d'autant plus depuis 2001, année durant laquelle le gouvernement canadien a décidé de mettre en place les enveloppes à performance, et qui permet de récompenser les films en fonction de leur réussite au box-office, et notamment de leurprésence dans des festivals. Ce n'est donc pas pour rien que Xavier Dolan boude un peu lorsque son film ne se retrouve pas sélectionné en compétition officielle. Et en cette période de crise du cinéma québécois (la part de marché des films au Québec a chuté en dessous de 5%, soit la pire année depuis 2000), on peut donc comprendre que la question de l'exportation revienne au centre des préoccupations.

Laurence Anyways © MK2 Diffusion

Des films à pop corn ?

Des solutions qui reviennent le plus souvent, celle de faire des films commerciaux revient le plus souvent. Le style atypique du cinéma québécois pose d'autant plus cette question. Mais c'est aussi celle qui fait le plus débat, certains se pourfendant que le cinéma ne puisse être autre chose que de l'art. Si réduire le cinéma à sa stricte dimension artistique est réducteur, il est vrai que l'internationalisation peut représenter un danger dans le caractère original d'un cinéma national. La domination notamment du cinéma états-unien peut en effet pousser à formater sa propre image pour mieux correspondre aux critères américains et ainsi espérer pouvoir attirer plus de spectateurs dans les salles. Quant on sait que le cinéma (le spectateur) américain est globalement fermé à toute cinématographie étrangère, et que le rayonnement culturel du cinéma québécois en France connaît de nombreuses difficultés, la proposition pourrait paraître alléchante. Les paroles récentes de Vincent Guzzo, président de l'APCQ, suggérant qu'il ?faudrait qu'on recommence à faire des films que le monde veut voir? trouve une certaine résonance.

Monsieur Lazhar © UGC

Mais est ce pour autant la solution au problème ? Il convient peut-être de rappeler à Mr Guzzo que rares sont les cinéastes qui souhaitent faire des films que personne ne veut voir. Ces propos ont ainsi quelque chose de réducteur et en arrive à faire passer le cinéma indépendant pour le vilain petit canard. Si les producteurs savaient à l'avance quels films attirent les spectateurs, cela se saurait. Pas de recette magique donc, il faut se contenter de son flair. Car au prime abord, certains synopsis de films ne font pas particulièrement envie. Incendies, qui se classe en 5e position des films québécois sur le marché français, ne donne pas spécialement envie quand on sait que « des jumeaux apprennent qu'ils sont le fruit d'une relation incestueuse entre leur mère et leur frère ». Le film enchaînera pourtant les prix dans divers festivals et sera nominé aux Oscars, et récolte un score ébouriffant sur Vodkaster (si si, checke)

Peu importe donc qu'un film corresponde à des normes standardisées ou non. C'est sa dimension universelle, sa capacité à embrasser la totalité des êtres et des choses qui fera qu'il pourra attirer un large public. Les films québécois qui ont le plus cartonné au box-office français ont notamment en commun l'universalité de leurs thématiques : la sexualité et la romance revenant le plus souvent. Les invasions barbares, La grande séduction et C.R.A.Z.Y sont ainsi les trois premiers films les plus rentables en France depuis 2000.

Hebergeur d'image

On peut cependant remarquer que malgré ses points communs, ces films possèdent leurs propres caractéristiques, leurs propres styles. Ils sont universels mais continuent toujours de faire partie de la cinématographie nationale québécoise. Denys Arcand, réalisateur du filme culte Le déclin de l'empire américain, déclara d'ailleurs dans une interview que ?les films qui marquent durablement le cinéma mondial sont des films intensément nationaux?. De là à marquer le cinéma mondial, on ne sait pas, mais ces films qui ont réussi en France n'ont pas eu à sacrifier leurs spécificités pour être des succès.

Néanmoins, il convient de noter que des films qui ont le mieux réussi en France depuis 2000, seuls deux sont en dessous de la barre des cinq millions de dollars de budget (le coût moyen de production d'un film au Québec est d'environ 4 millions en 2011-2012, ndlr). Cette constatation était déjà valable dans les années 80, puisque les films dont les coûts de production étaient inférieurs à 2,5 millions de dollars avaient très peu de chances de se retrouver distribuer sur le marché français. Cela est aujourd'hui encore d'actualité, à la seule différence que le seuil à augmenter. De ce fait, on ne peut s'empêcher de constater que ce sont des films à l'ambition commerciale clairement assumée qui réussissent sur le marché français, des films qui se doivent de réussir pour justifier leur investissement.

Ainsi, nous avons beau théoriser sur le fait que le cinéma québécois n'a pas besoin de perdre sa spécificité artistique pour se dire universel, il n'en reste pas moins que ce sont des films commerciaux qui marchent avant tout sur le marché français. Certes, les deux ne sont pas incompatibles, et les films qui ont le mieux réussi nous le prouvent. Cependant, ce sont les plus grosses productions qui attirent le public français car ce sont elles qui ont rencontré le succès sur le marché québécois et donc partent avec une réputation déjà amorcée. Cela veut-il dire qu'il y a peu de chances pour des films à plus petit budget ? Heureusement que non. La présence du premier film de Xavier Dolan dans ce top, avec un budget ridicule comparé aux autres, est la preuve que certains de ses films peuvent aussi rencontrer le succès. Comment J'ai tué ma mère en est-il arrivé là ? De par sa simple présence au festival de Cannes.

La place des festivals est encore aujourd'hui largement débattue dans la communauté cinématographique. L'historique de la présence de films québécois dans les festivals français confirme qu'être primé ne garantit en rien de pouvoir être distribué dans le dit pays. Cependant, les festivals constituent malgré tout encore un moyen de faire connaître le cinéma québécois à l'étranger. Le bouche à oreille constitue un important moteur de publicité, et c'est dans les festivals qu'il commence (puis sur les réseaux sociaux, Vodkaster,...). Un film encensé par la critique, encore plus s'il est primé, a de fortes chances d'attirer les cinéphiles s'il y a sortie en salles. Bien conscient que les festivals sont un argument majeur à exploiter, c'est dans cette optique que Sarah préfère la course sera distribué. Bien que présent au dernier festival de Cannes, le film continuera certainement à écumer les festivals avant de se voir diffusé en France. Une façon de faire monter la réputation de ce film qui en France, pourrait passer aussi inaperçu que Vic + Flo.

Tom à la ferme © MK2

Ainsi, les films québécois qui ont le mieux réussi sur le marché français sont ceux qui ont pu se bâtir une réputation. Vic + Flo a commis cette erreur qui est de penser qu'il peut, comme n'importe quel film américain, s'implanter sur un marché à n'importe quel moment. Le cinéma québécois peut plaire au public français. Mais ce dernier lui étant inconnu, la stratégie de distribution est d'autant plus importante. Sarah préfère la course devrait ainsi faire une entrée plus marquée dans le marché français, tout comme Tom à la ferme. Le dernier film de Xavier Dolan écumera les festivals et sortira en automne au Québec, avant de nous parvenir en mars 2014. Au point de devenir le prochain succès québécois en France ?

© Infographie : Pierre Boivin

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38 commentaires
  • Cypri3n
    commentaire modéré http://www.youtube.com/watch?v=nE2nAys_hog
    10 septembre 2013 Voir la discussion...
  • juliemichard
    commentaire modéré @LeoL Vas y, je t'écoute sur les sous-titres, je suis toute oui.
    10 septembre 2013 Voir la discussion...
  • zephsk
    commentaire modéré HGC = Hommes Grenouilles de Conflans (Ste Honorine)
    http://hgc-conflans.com/
    10 septembre 2013 Voir la discussion...
  • LeoL
    commentaire modéré @juliemichard Oui donc déjà quel est le problème avec les sous-titres sur les films canadiens? Tu dis qu'eux font l'effort de comprendre sans et que l'on devrait faire pareil (si j'ai bien compris). Mais comment? C'est vraiment incompréhensible par moment pour un français. Quel est le problème de sous-titrer lorsque ça pose problème (il me semble, à ce que je me souvienne, que les films ne sont pas intégralement sous-titrés).
    Par ailleurs, ils peuvent faire l'effort peut-être parce qu'ils ont une centaine de films français qui sortent chez eux par an, lorsque nous en avons moins de 5. Être habitué à entendre plus régulièrement du "français de France" doit forcément aider, là où nous n'avons pas cette possibilité.
    11 septembre 2013 Voir la discussion...
  • juliemichard
    commentaire modéré @LeoL C'est incompréhensible pour un français, tout comme le français est incompréhensible pour le québécois. En fait, le problème des sous-titres vient aussi d'une différence d'état d'esprit entre les deux pays. Les français et leur puritanisme de la langue française ne supportent pas le québécois. Les blagues potaches sur leur accent en est déjà une première preuve. Nombre de français se plaisent à se moquer de leur accent, alors qu'au Québec, aucune réflexion sur l'accent français n'est faite.
    Ils peuvent faire l'effort, certes. Ils le font par ailleurs. Mais pourquoi cet effort ne serait-il qu'à sens unique ? A eux de s'adapter et de se plier à nos règles (là, j'englobe également le fait que les VF québécoises ont l'accent français), mais les Français ne s'abaisseraient pas à une telle tâche ? Le Québec a déjà du mal à préserver son identité culturelle de par l'omniprésence américaine, et les Français viennent en rajouter une couche en voulant leur donner des cours de langue !?
    11 septembre 2013 Voir la discussion...
  • LeoL
    commentaire modéré Tu ne réponds pas à ma question, comment tu veux que le public français fasse l'effort de s'adapter avec 5 films québécois par an? Faut apprendre les spécificité de la langue chez soi?
    Je suis d'accord qu'il y a peut-être des réticences idiotes vis-à-vis de l'accent de la part du public français (et encore il faudrait voir dans quelles mesures ça impacte les résultats d'un film, je n'en ai personnellement aucune idée) mais ça n'empêche pas que quand on ne comprend pas, on ne comprend pas. Je n'ai aucun problème avec le québécois ou son accent, je trouve qu'il a son charme comme d'autres langues, mais j'y comprends parfois rien et j'ai besoin de sous-titres. Si les québécois ne comprennent pas, je leur empêche pas de sous-titrer.
    J'ai l'impression que ton problème dépasse largement la question des sous-titres ou même du cinéma.
    11 septembre 2013 Voir la discussion...
  • Bully
    commentaire modéré ouais d'ailleurs, il en manque des films québecois dans le site et pourtant j'en ai pas vu beaucoup lol une preuve encore que c'est pas assez démocratisé en France ce cinéma là.
    12 septembre 2013 Voir la discussion...
  • socialgeek
    commentaire modéré Starbucks en est le plus bel exemple. Les français feraient bien de regarder plus loin que le bout de leur nez et ne pas s'arrêter à des détails soit disant gênant comme l'accent. Vivement la fin de cette suffisance auto-centrée !
    19 octobre 2013 Voir la discussion...
  • Bully
    commentaire modéré oui puis franchement on s'y habitue à l'accent faut juste dépasser qq minutes de visionnage
    19 octobre 2013 Voir la discussion...
  • JOHNFOX
    commentaire modéré Bonjour ,
    Même si ce post date un peu ,Je vais quand même me faire l'avocat du diable et
    défendre ici l'argumentaire de Leol !
    1) Je passerai tout d'abord sur les inepties sorties par certain(e)s sur par ex:
    "Les français se foutent toujours de notre gueule , de notre accent " etc.......etc.....
    Vous faites une très grave erreur ,En 2014 les mentalités françaises ont bien changées a votre égards .
    Sachez que je ne suis pas " un puceau du NET ",Forcement j'utilise internet depuis sont premier lancement (j'ai 49 ans) et croyez moi quand je vous dis qu'aujourd'hui ceux et celles de vos compatriotes
    qui essaient encore de rallumer la flamme sont des idiots purement et simplement !
    Votre comportement vis a vis des français et de Leol , sont vraiment puérils et irréfléchis !
    2) Pour preuve ,je suis un uploader sur tracker tres connu ,je ne peux pas le citer ;Mais sachez juste qu'avant il était sous tutelle Québecoise ,aujourd'hui ce tracker est bel et bien français !
    Vous vous doutes bien ,qu'au début ,certains de vos compatriotes se sont enflammés envers les français !
    Quand le tracker avait changée de main !
    3) Mais ce n'est pas le fond du problème ,sur ce tracker je sais ,je suis uploader ,et j'ai moi même en ma possession certains films québecois (VFQ-STFR) sous entendez Version française québecoise -sous titré en français .s'il ne l'ai pas ,C'est soit un VFQ (une simple version française québecoise) et non Canadienne ,Notez bien " Canadienne " Car quand cela vous arrange vous etes canadiens d;autant qu;ils ne faut pas nous l;'a faire a nous francais ,sachant que vous comprenez et parlez tres bien L'anglais ! Hypocrites celui qui viendra me dire le contraire ici !
    3) Bref ,pour en revenir a l'argumentaire de Leol ,j'ai par exemple cet excellentissime film Québecois avec le titre :
    La Peur De L'eau (sorti en 2011)
    que j'avais proposé au membre de ma Team courant 2012 ,et effectivement
    j'avais recu a ce moment la des commentaires plus que houleux entre quebecois et francais ,chacun défendant ces arguments ;Mais contre toute attente j'ai moi même ,(un français d'origine) pris votre parti ,car pour moi ce film ne justifié qu'il soit sous-titrés ! Car après quelques minutes de visionnage les échanges entres acteurs devenaient limpides .....
    Par pour contre pour les films de Xavier Dolan ,cela est tout a fait différent
    Je n'ai malheureusement pas encore son film " J'ai tué ma mère " que je suis seulement en train de dowloader ' Mais je sais ,pour avoir vu son dernier "Trailer" en france ,car ce realisateur se trouve a PARIS en ce moment avec l'actrice principale pour la promotion de son film " Mommy " que le film qui sort au cinéma sera sous-titrés ,he oui ! J'ai bien tenté de tendre l'oreille sur cette bande annonce ,pourtant rien y a fait ,Je trouve cela tres dommage que les francais ne puissent pas comprendre un film qui j'en suis sure va faire un carton ! Carje ne suis pas sure que sans sous titres il remporte un grand succès ! Ne nous voilons pas la face ,personnellement je préfère de loin voir un film Québecois sous-titrés en francais ,qu'un film québecois en version anglaise la est toute la nuance !
    Et comme le dit Leol .il est sure que si vous proposiez plus de sous titres ,sur certains de vos films inaudible pour vos cousins français ,le succès serait grandiose ,aussi bien pour vous comme pour nous !
    Bonjour chez vous !
    10 octobre 2014 Voir la discussion...
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