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Never-Ending Man : Hayao Miyazaki
(2016)
un film de
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Satisfaction communauté 57%
Never-Ending Man : Hayao Miyazaki Bande-annonce

Never-Ending Man : Hayao Miyazaki

(2016)
un film de
Ce qu'en pense la communauté
  • 57%
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Micro-critique star (Louan) :
Louan
Sa note :
Never-Ending Man : Hayao Miyazaki “ Mauvais documentaire de lycéen. ” — Louan 14 janvier 2019
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  • Torrebenn
    Sa note :
    Never-Ending Man : Hayao Miyazaki “ L'imposture totale : de sa technique défaillante (image & son immondes) à son absence de nouveauté (tout de cela a déjà été dit par Sunada). ” — Torrebenn 13 janvier 2019
    5 commentaires
    • Arch_Stanton
      commentaire modéré Par où commencer ? Sérieusement, mais par où ?!

      Tout d'abord, peut-être, par un simple conseil : n'y allez pas !
      Un conseil, suivi d'un avertissement bien plus précis : ne vous fiez pas aux bandes-annonces bien léchées, ni aux photos de promotion bien cadrées ! Car vous n'aurez rien de tout cela.

      La réalité est totalement décevante. Celle d'un documentaire rêvé sur le maître japonais de l'Animation, qui se transforme en cauchemar de spectateur atterré par l'indigence de cet objet ayant la chance de se retrouver distribué en salles.

      Kaku Arakawa, à qui l'on a bien voulu confier un caméscope de 1994, a l'opportunité de pénétrer l'intimité d'Hayao Miyazaki. Quelle aubaine ! Sa première envie : ne jamais filmer correctement, ne jamais cadrer et, si possible, se débarrasser de l'encombrant objet en le posant à peu près n'importe où. Comme s'il lui brûlait ses mains tremblantes, il s'empresse de le poser au petit bonheur la chance sur le bar de Miyazaki, une table à dessin ... Et de là, sans zoom, sans mouvement, il se contente de laisser tourner ... En attendant que quelque chose d'intéressant se passe ... Je reviendrai plus bas sur l'indigence abyssale du propos. Patience !

      Ayant abandonné le-dit caméscope, au grain si particulier de la VHS Fuji 1994, n'importe où, il enregistre évidemment n'importe quoi et n'importe comment ! Lorsque le maître des lieux pose sa cafetière sur le bar de sa cuisine (mais qu'est-ce que c'est intéressant, dîtes-moi !), on a droit à tous les sons, non mixés, non atténués, parfaitement grinçants et crissants, à déboucher les oreilles de Ludwig Van !
      Et toute la bande-son est à l'avenant ! C'est là qu'est peut-être le génie d'Arakawa : parvenir à ce que l'intégralité de la bande-son de son "documentaire" soit réalisée, post-produite et distribuée aussi pourrie qu'il l'a captée ! Même au Royaume des Médiocres, on appelle ça : de l'Intégrité professionnelle !
      Avez-vous déjà vu un film, en salles, en 2019, tout en vous bouchant les oreilles afin de le rendre à peine plus supportable ? Non ?! Et bien il est grand temps que vous ... ne découvriez pas le "travail" d'A.K. qui ne partage que les initiales avec le vrai A.K. dont les cendres doivent se retourner dans leur urne ...

      L'image ? Oui, il y a des images. Mais pas au sens artistique, esthétique ... Pas ces lumières, ces gros-plans qui pourraient au moins rendre justice au fabuleux travail de Miyazaki. Non, Arakawa, je l'ai déjà dit, se contente de laisser tourner dans une paresse consternante, sans idées, suivant le Maître en espérant, tel Boro que quelques petites crottes tomberont et qu'il pourra en tirer parti pour alimenter son "film". Le grain est dégueulasse, désolé mais il n'y a pas d'autres mots, surexposé ou nébuleux. On voit même sa caméra faire le point, c'est saisissant ! Une vraie plongée dans les affres de la technique !
      Juste un souvenir ému de cette séance-cauchemar : un invité entre chez Hayao par la porte principale, Arakawa, un brin largué, se saisit prestement de sa caméra posée sur le bar (encore ?! c'est une manie ?!) et filme successivement le plafond joliment lambrissé, le parquet flottant, les chaises de bar avant, finalement, de trouver le visage ... pardon, la nuque de l'intrus, au moment où il passe devant lui pour filer dans une autre pièce. Tant pis, la prochaine fois A.K. sera plus vigilant et réactif, ce sera dans son prochain documentaire. Cette simple démonstration étendue à l'intégralité du film suffira amplement à vous donner un aperçu du style tout particulier d'Arakawa. Un "réalisateur" comme on espère en croiser moins souvent au détour de nos salles obscures ...

      Le son, c'est fait.
      L'image, c'est fait.

      Maintenant, passons au propos ! Au fond !
      ...
      ...
      ...
      Il n'y en a pas.
      Non pas qu'Arakawa n'ait rien à dire sur le plus grand créateur japonais de films d'animation vivant. Non. C'est juste qu'il n'apporte rien. Il se contente de copier, de calquer quelque chose qui a déjà été fait et de manière infiniment plus sérieuse par Mami Sunada. Si vous ne le saviez pas encore, il existe le documentaire parfait sur Hayao Miyazaki et son Studio Ghibli et cet objet précieux s'intitule : "Le Royaume du rêve et de la folie" (2013).
      Sa consœur, Madame Sunada (ça me fait mal quand même de dire que Sunada et Arakawa font le même métier ...) prend le temps de filmer Miyazaki caressant son chat, fumant ses innombrables clopes, au travail, quand il fait ses étirements (tiens, c'était déjà fait ?!), quand il fait des réunions de production (ça aussi ?), quand il a des moments de doute (...), quand il dit qu'il se sent trop vieux pour toutes ces conneries (bon, il ne le dit pas comme ça).
      Et bien, ce dernier point, c'est là tout le propos d'Arakawa. Et comptez sur lui pour filmer Hayao le répéter au moins une bonne trentaine de fois. Et en 1h15, ça fait souvent. C'est aussi lourd qu'un gif, regardé en boucle !
      On a compris que Miyazaki se sentait vieillir ... Et quoi ?! C'est pas contre lui que j'en ai. C'est contre l'incompétent qui ne s'est pas dit qu'une fois suffisait et qu'ensuite il fallait creuser ce blues ...
      Comme, de toute manière, même le peu de choses intéressantes dites devant lui, sont si mal filmées par Arakawa, du coup on n'entend rien, on ne comprend rien, on n'apprend rien ...

      Je n'avais jamais été aussi dur à l'égard d'un film ici-même. Mais parce que j'ai rarement été autant ulcéré en sortant d'un cinéma ...
      Alors quoi ? Que faire ? Et bien, ça n'est pas souvent que de dis cela, mais je vous déconseille fortement d'aller voir ce non-documentaire. Si vous me faites confiance et si vous accordez du crédit à ce que je dis d'habitude, précipitez-vous au contraire d'abord sur les propres films de Miyazaki et également sur le travail de Mami Sunada dont je vous ai parlé plus haut. Cette réalisatrice mérite largement que sa belle enquête soit davantage connue.
      14 janvier 2019 Voir la discussion...
    • LaKinopitheque
      commentaire modéré Merci pour ce long, très long commentaire. En tout cas sache que j'ai noté le conseil de remplacement !
      14 janvier 2019 Voir la discussion...
    • bredele
      commentaire modéré @Torrebenn pareil je note également le conseil de remplacement
      14 janvier 2019 Voir la discussion...
  • ANOZER
    Sa note :
    Never-Ending Man : Hayao Miyazaki “ Filmé avec une patate, monté avec le cul, ce film ne vaut que pour l'immersion rare dans l'intimité du maître, bien qu'on y apprenne peu. ” — ANOZER 5 mars 2019
    2 commentaires
    • tylerd1477
      commentaire modéré Un tel montage demande une belle souplesse !
      5 mars 2019 Voir la discussion...
    • ANOZER
      commentaire modéré Absolument, une technique rare que ce monsieur improvisé réalisateur n'a vraisemblablement pas eu le temps de maîtriser !
      5 mars 2019 Voir la discussion...
  • Louan
    Sa note :
    Never-Ending Man : Hayao Miyazaki “ Mauvais documentaire de lycéen. ” — Louan 14 janvier 2019
    Commenter

Casting de Never-Ending Man : Hayao Miyazaki

Infos sur Never-Ending Man : Hayao Miyazaki

Réalisé par Kaku Arakawa

Japon - 1h10 - Biopic, Documentaire
Titre original : 終わらない人 宮崎駿
Sortie le 2 janvier 2019

Synopsis

Le réalisateur a suivi pendant deux ans le Studio Ghibli et Hayao Miyazaki après l’arrêt de leur activité, avec une complicité et une delicatesse qui lui ont permis de montrer le maître de l’animation japonaise tel qu’on ne l’a jamais vu

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