quelqu'un de bien

Décès de Gérard Rinaldi, l'acteur des Charlots

Actualité | Par Hugues Derolez | Le 2 mars 2012 à 12h36
Tags : décès, mort, acteur

Mesdames et messieurs, triste nouvelle que celle du décès de Gérard Rinaldi, le plus influent et roublard des Charlots, des suites d'un cancer. Il avait 69 ans ; un âge aussi coquin que lui.

Rinaldi possédait une carrière populaire comme on ne pouvait l'imaginer que dans les années 70. Avec son groupe de musique Les Problèmes, il permit le lancement de la carrière du chanteur Antoine ; puis avec son autre groupe, Les Charlots, il traîna sa belle bouille et sa verve dans des textes engagés et paillards, comme Merci patron, Sois érotique, La Reine des paupiettes, et bien d'autres. C'est avec ces mêmes Charlots qu'il se lance au cinéma, pendant près de quinze ans, avec Les Bidasses en folie, Les Charlots font l'Espagne, Charlots contre Dracula, Le Retour des Bidasses en folie, et beaucoup d'autres. Nous pensons aujourd'hui à sa famille, ses amis, et bien sûr ses partenaires à l'écran et sur scène, à savoir Gérard Filipelli, Jean Sarrus et Jean-Guy Fechner.

Mais Gérard Rinaldi ce n'était pas que ça. En effet, il était, il faut bien l'avouer, l'un des Charlots qui réussit le mieux en solo. Star du petit écran dans Marc et Sophie, il apparaissait encore dernièrement dans des téléfilms, et surtout doublait avec passion nombre d'acteurs. Et oui, Ben Kingsley dans Shutter Island, Sipowicz dans NYPD Blue, Dingo dans les films Disney, dans Babylon 5, et même le méchant Mortanius dans le jeu-vidéo Legacy of Kain, c'était lui !

Les Bidasses, tout le monde connaît. Ou presque. J'ai décidé d'opter pour un choix différent aujourd'hui : il y a quelques années de cela je découvrais, halluciné et hilare, Les Fous du stade, suivi de Les Charlots font l'Espagne. Dans le premier, Rinaldi et ses compères s'inscrivaient aux Jeux Olympiques et, bien naturellement, y mettaient le plus grand bazar. Merci Rinaldi, merci patron, à côté de vous les Monty Python c'était des amateurs ; tu vas me manquer.


L'art de la débrouille extrait de Les Fous du stade
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2 commentaires
  • ProfilSupprime
    commentaire modéré Merci patron !!
    3 mars 2012 Voir la discussion...
  • marivaudage
    commentaire modéré il est très étonnant cet extrait des Fous du Stade : le coin est joli, il fait très beau, on entend le bruit de l'eau et des oiseaux et on ne comprend rien à ce qu'ils font. Une certaine poésie de la pantomine s'en dégage, c'est vraiment surprenant.
    5 mars 2012 Voir la discussion...
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